La Baraque

Ça ne la casse pas, la baraque, mais l’idée est audacieuse et presque réussie : Une baraque à frites en plein centre-ville – Comprenez un snack à la belge dans lequel vous trouverez frites, viandes et sauces. Tous les frontaliers savent de quoi je parle.

Le cadre : En dur. Oui, la notion de baraque mobile n’existe plus autant qu’avant mais c’est très bien. Un long comptoir en carrelage (je dirais rétro mais je ne suis pas architecte d’intérieur) au bout duquel on passe commande, et une petite salle de dégustation. Mais moi, je prends les frites à emporter bien sûr.

La carte : Des frites, des viandes à frire (Fricadelle popularisée par Dikkenek, Boulet (ou boulette, cela dépend d’où vous venez), poulet-croc (à Bruxelles, on dit poulycroc) ou des croquettes (fromage, vol-au-vent, crevettes), et des sauces maison. Ce qui est top, c’est que les viandes sont faites maison et pas crapuleusement surgelées.

Vous prendrez quoi ? Ben on tape un peu dans tout et on partage au moment de déguster. Le verdict est sans appel, les frites n’étaient pas assez cuites. Bien sûr, deuxième bain mais je pense un peu trop court.  Bonne surprise cependant au niveau des viandes où le poulet-croc artisanal est vraiment bien fait. Les sauces n’ont pas non plus fait l’unanimité, l’andalouse pas assez relevée, en contraste avec une samouraï un peu trop pimentée. Celui qui reste sur la langue et dont je ne raffole pas. Ça manquait de gras, ce côté réconfortant de la friterie.

Les prix sont eux aussi très locaux, centre-ville + artisanal mais je suis magnanime, nous pouvons nous le permettre dans notre beau pays d’adoption.

Le service : Top. Souriant et suggestif (dans le choix de la commande, entendons-nous bien)

Expérience mitigée, mais à refaire absolument.

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Verdict!